Les parcs et jardins de Passy

Jardin des Cimes

Jardin des Cimes

Le Jardin des Cimes a été créé en 2008 par l’entreprise SCIC “Champ des Cimes”, grâce au soutien foncier et financier de la commune de Passy. En 2012, une association dédiée a repris la gestion et la valorisation du lieu.

C’est un espace de découverte poétique, ludique et pédagogique des ambiances de montagne, des plantes et des jardins du monde, pour petits et grands, au cours d’une ballade d’une heure ou d’une dégustation au Café du Jardin. Il est ouvert de fin mai à début octobre.

Parc Biolley

La commune de Passy a acquis la propriété Biolley auprès des héritiers pour en 2022.

Elle comprend une ferme, des dépendances, un local à usage de restaurant et des terrains. L’objectif de la municipalité, toujours en partenariat avec le CAUE74, est d’aboutir à un projet cohérent sur l’ensemble du tènement et d’en faire le poumon vert du projet d’Aménagement du centre de Chedde.

Parc Biolley

Jardins de Félicie

Jardins de Félicie

“Les Jardins de Félicie” à Chedde (à côté du boulodrome), c’est 1000 m2 aménagés et mis à disposition de jardiniers qui ont le plaisir de récolter, depuis avril, le fruit de leur travail sur les seize lots de 50 m².

C’est l’association “Félicie aussi” qui assure le bon fonctionnement de ces jardins.

Idéalement situés entre Marlioz et Chedde, ils sont équipés de seize abris individuels et un commun permettant aux bénéficiaires de ranger outils, bottes, chaises… Car si ce lieu permet de cultiver et récolter, c’est aussi un lieu de convivialité, d’échanges d’astuces et recettes dans la bonne humeur ! Les jardiniers disposent également de récupérateurs d’eau de pluie pour limiter leur consommation d’eau.

Protection des espaces verts

Méthodes alternatives d’entretien

Zéro pesticides

Depuis le 1er janvier 2017, un nouveau dispositif légal (nommée loi Labbé) impose à l’ensemble des collectivités de ne plus traiter leurs voiries. Il a pour objectif de protéger la santé publique et l’environnement (milieux aquatiques, biodiversité…).

Passy a anticipé cette règlementation et s’est engagé publiquement en signant en octobre 2016, la Charte régionale d’entretien des espaces publics « Objectif zéro pesticide », rédigée conjointement par la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (FREDON) et la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAPNA).

Elle s’engage ainsi à :

  • Promovoir des méthodes alternatives d’entretien des divers espaces publics
  • Inciter des usagers non agricoles, professionnels et particuliers, à réduire leur utilisation de pesticides

Les agents ont revu leur manière de travailler, avec un nouveau matériel permettant de se substituer aux produits chimiques.

Fauchage tardif

Favoriser la biodiversité

Afin de soutenir la démarche globale de gestion différenciée, la commune de Passy a mis en place le fauchage tardif de certaines parcelles. Cette procédure a divers avantages :

  • Les agents passent moins de temps à tondre ; le temps libéré est consacré à l’entretien des trois cimetières de la commune par exemple ;
  • La biodiversité retrouve un cadre propice à son développement ; les prairies fleuries de manière spontanée deviennent un lieu d’accueil pour des espèces pollinisatrices, des papillons… Tout un écosystème se recrée ainsi.
  • La commune améliore également son bilan carbone et réduit la quantité de déchets.
Fauchage tardif

Plantes invasives

Le patrimoine naturel de Passy est aujourd’hui potentiellement menacé par les espèces exotiques envahissantes végétales ou “plantes invasives”. Ces dernières, échappées des jardins, se développent de manière incontrôlée et colonisent talus, prairies, etc. Elles constituent aujourd’hui un problème auquel différents acteurs, publics ou privés, se trouvent confrontés.

Ce sont des espèces végétales importées depuis différentes parties du monde (Amérique  du Nord, Est de l’Europe, Asie, …), ayant été introduites en France à partir du 17e siècle et dont le développement menace les écosystèmes. En effet, elles possèdent des capacités de colonisation importantes (reproduction efficace, croissance rapide, émission de substances toxiques  pour les autres plantes, …), renforcées par l’absence de prédateurs naturels. Elles peuvent  donc  rapidement se développer sur un site au détriment de toutes  les autres  espèces.  Leur  dissémination est  également favorisée  par  les activités  humaines : transport  de fragments de plantes  par  les engins  de  chantiers  ou dans  la terre exportée, mise à nu de terrains, …

Les conséquences sont multiples :

  • Ecologique : perte  de biodiversité et perturbation du fonctionnement des milieux du fait de la disparition de la flore locale
  • Socio-économique : coût  pour  les gestionnaires des territoires  et les  particuliers (pour financer  la gestion, les dépenses de santé, les pertes de rendement, …)
  • Sanitaire : effet allergène  de certaines  espèces

En Haute-Savoie,  l’ensemble des inventaires  transmis  à la FRAPNA depuis  2009 jusqu’en  2015 fait état d’un total de 11 010 stations de plantes invasives répertoriées  sur le département, réparties en majorité le long des routes et des cours d’eau qui sont des couloirs de dissémination privilégiés.

Ci-après un guide pour agir ;

#passymontblanc

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